Plus que d’autres industries lourdes, l’industrie pétrolière est stratégique, raison pour laquelle je mets mes compétences au service d’une contribution sociale positive.Raimundo Ela

Expérience et expertise dans l'industrie pétrolière

Ma double compétence dans l'industrie pétrolière repose, d'une part, sur mon expérience d'ingénieur en production pétrolière et, d'autre part, sur ma connaissance des stratégies des compagnies pétrolières, liée à mon master dans ce domaine. Ce dernier étant un sujet spécifique sur lequel peu d'études académiques ont été réalisées sur le continent africain.

Double compétence dans l'industrie pétrolière et gazière

Ingénieur chimiste en production pétrolière

De 2003 à 2006, j'ai travaillé comme ingénieur de production pour ExxonMobil dans le plus grand champ pétrolier de Guinée équatoriale, le champ Zafiro

Stratégies des compagnies pétrolières

Afin d'obtenir le Master en Management et Commerce International, j'ai réalisé comme mémoire de Master l'analyse des stratégies des compagnies pétrolières internationales. Un domaine de recherche peu exploré, notamment en Afrique.
INGÉNIEUR (Malabo, Guinée équatoriale 2003-2006)

Ingénieur de production pétrolière pour ExxonMobil Guinée équatoriale.

Fonction principale : aider le client à utiliser correctement les produits chimiques de Nalco. Études, mise en œuvre et maintenance de programmes d'injection de produits chimiques pour le traitement du pétrole brut, de l'eau associée au pétrole brut et de l'eau de mer pour l'injection dans les puits sur les plateformes d'ExxonMobil en Guinée équatoriale.

Responsabilités :

 – Séjours périodiques sur les plateformes offshore (Sapphire Producer, Jade Platform et Serpentine FPSO) pour résoudre les problèmes de production spontanés.

– Effectuer un ensemble d’analyses mensuelles sur les plateformes dans les processus de traitement du pétrole brut, de traitement de l’eau produite avec le pétrole brut et de l’eau de mer pour l’injection dans les puits. Évaluer les résultats pour résoudre ou prévoir les problèmes potentiels. Principaux problèmes : émulsion, mousse, corrosion, bactéries, calcaire, paraffines, hydrates, nitrates, asphaltiques et sulfure d’hydrogène.

– Travail d’équipe pour la mise en production de nouveaux puits.

– Assistance aux chercheurs de Nalco, dans les laboratoires de la plate-forme, pour la reformulation de nouveaux produits chimiques spécifiques à la plate-forme et les essais chimiques correspondants.

 Projets majeurs dirigés :

– Etude de l’apparition de nouvelles bactéries dans le champ pétrolier de Zafiro et de leur comportement vis-à-vis des produits chimiques utilisés.  Proposition de reformulation d’un nouveau produit chimique plus efficace.

– Étude de simulation réalisée sur la plate-forme Jade pour évaluer l’impact de la baisse de température dans l’unité de déshydratation du pétrole brut due à la suppression du système d’isolation thermique. Décision de retirer le système d’isolation pour effectuer une étude de corrosion.

– Recherche d’optimisation de la méthode de mesure de la qualité de pureté après traitement de l’eau de production accompagnant le pétrole brut avant rejet en mer.

Stratégies des compagnies pétrolières internationales vis-à-vis des États producteurs de pétrole

J’ai fait ce travail pour proposer à mon pays, la Guinée équatoriale, une étude qui pourrait aider les dirigeants nationaux à prendre des décisions dans un domaine aussi compliqué que la détection des stratégies des grandes compagnies pétrolières internationales vis-à-vis des États producteurs.

L’année 1993 marque le début de l’exploitation du pétrole en Guinée Equatoriale. Trois ans plus tard, est mis en exploitation le plus grand gisement du pays. Lequel fait de la Guinée Equatoriale un des plus grands pays exportateurs de pétrole du Golfe de guinée. Dès lors, on assiste à un afflux de compagnies pétrolières en direction de ce pays, disputant ainsi le marché. En 2000, le Gouvernement crée une compagnie nationale pétrolière, GEPETROL, dont la mission serait principalement de superviser et contrôler toutes les activités pétrolières.

Or, pour se positionner comme une véritable entreprise nationale, il faudra tout d’abord identifier la stratégie de base en amont et se prémunir des atouts stratégiques, pour pouvoir vaincre les barrières à l’entrée établies par ses concurrents.

L’objectif de ce travail est d’étudier la concurrence et la compétitivité dans le secteur pétrolier de Guinée Equatoriale afin d’identifier les comportements stratégiques des acteurs. Ceci nous permettra de mettre en évidence la stratégie de base du même Etat dans ce jeu concurrentiel à travers son entreprise nationale, GEPETROL.

Pour ce faire, nous utiliserons la théorie évolutionniste de la concurrence et de compétitivité telle qu’elle a été préconisée par M. Porter (1985) et appliquée à l’étude de l’évolution de la concurrence et de la compétitivité dans le secteurs amont pétrolier par Dos Santos (1997).

Nous appliquerons ensuite cette méthode à l’étude de la concurrence et la compétitivité dans le secteur pétrolier de la Guinée Equatoriale, en comparant avec deux autres pays de la sous-région : le Gabon et le Nigeria. Ces deux pays ont été retenus par les critères suivants :

Ils ont tous deux commencé l’exploitation pétrolière presque au même moment. Mais l’un a pu constituer une véritable compagnie nationale (Nigeria). La grande similitude entre le Gabon et la Guinée Equatoriale tant au point de vu politique, sociale, culturel et nombre d’habitants. Le Nigeria, dont la population est relativement importante, a été retenu par des considérations géopolitiques et culturelles. Dans la première partie, nous définirons certains éléments que nous allons utiliser comme critères de comparaison entre les trois pays.

Dans la deuxième nous présenterons la théorie évolutionniste de la concurrence et de la compétitivité selon M. de Porter, c’est à dire la définir le concept de stratégie de base.

Dans la troisième partie, nous analyserons, en nous appuyant des travaux de Dos Santos (1950) l’évolution de la concurrence et de la compétitivité amont de l’industrie pétrolière internationale. Après avoir défini les différents acteurs en confrontation dans le jeu concurrentiel, il sera question, dans cette analyse, d’étudier les changements stratégiques des acteurs lors des grands bouleversements qu’a connus la filière amont de l’industrie internationale. Dans cette perspective, cette étude sera divisée en trois périodes : d’abord la période stable, c’est-à-dire avant le 1èr choc pétrolier ; ensuite la période instable, entre les crises pétrolières profondes ; et enfin la période autorégulation du marché. Cette dernière période, qui débute à partir des années 90 jusqu’à nos jours, est caractérisée par l’intensification de l’instabilité, avec la multiplication des acteurs présents sur la scène économique internationale, à l’origine de la modification structurelle d’ordre économique, financière et de marché.

Dans la quatrième et dernière partie, nous analyserons le tout d’abord le positionnement stratégique des firmes dans les trois pays retenues afin de dégager la stratégie de base amont des acteurs dans les trois pays considérés. Une fois comparés, les critères pétroliers les plus pertinents dans ses trois pays nous disposerons suffisamment d’éléments pour conclure notre étude ; il s’agira alors de proposer une orientation stratégique sur le positionnement de la GEPETROL, en tant qu’à acteur actif du jeu extrêmement concurrentiel de son pays.

Ma contribution à la proposition de la Fondation de l'écologie politique

Mettre mes connaissances et mon expérience au service de l'Afrique

En tant que consultant, enseignant et conférencier

Ma contribution à la proposition de la Fondation de l'écologie politique

COP 21 : RÉPARER L'INJUSTICE CLIMATIQUE EN AFRIQUE

Réparer les dégradations environnementales et sanitaires liées à l'exploitation pétrolière dans le Golfe de Guinée est ma contribution à la note COP21 : Réparer l'injustice climatique en Afrique, une collaboration entre la FEP (Fondation de l'Ecologie Politique) et le collectif "Wangari Maatha", coordonné par Benjamin Bibas, journaliste et documentariste.

Si l'Afrique ne représente aujourd'hui que 4 % des émissions de GES, elle comptera 25 % de la population mondiale en 2050. Le développement économique de l'Afrique dans les prochaines décennies, avec de faibles émissions de carbone, est donc un enjeu environnemental majeur.

Sur les 10 pays les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique, 6 se trouvent en Afrique. Comment analyser la mise en œuvre des politiques publiques de lutte contre le changement climatique sans mettre en évidence la fragilité des institutions des pays africains ? Les questions démocratiques et la nécessité d'une réelle transparence des actions des acteurs économiques externes sont des éléments essentiels pour des politiques de développement efficaces et cohérentes avec un nouvel accord international sur le climat.

Pour anticiper ce à quoi pourrait ressembler ce développement à faible émission de carbone, la note de l'EFF intitulée "COP21 : redresser l'injustice climatique en Afrique" présente 10 recommandations aux négociateurs de la COP21 et aux administrateurs du Fonds vert pour le climat. Cette note a été présentée lors d'une conférence publique le 5 décembre 2015 dans le cadre des Espaces Générations Climat au Bourget.

Dans cette note, je présente les conséquences environnementales et sanitaires de l'exploitation pétrolière, du bassin du Congo au delta du Niger, et j'expose quelques moyens de les réduire, voire de les prévenir.

Le golfe de Guinée, région aux écosystèmes les plus diversifiés d'Afrique, représente près de 70 % de la production pétrolière subsaharienne. Elle est donc extrêmement vulnérable aux dégradations environnementales et sanitaires.

Conférence de présentation avec GAËL GIRAUD ET BENJAMIN BIBAS