L’Affaire Nalco : Mon combat pour la justice et la vérité

Recruté par Nalco en France, exclu pour clientélisme politique en Guinée équatoriale. Je demande aujourd’hui réparation devant la justice française. Suivez mon combat ici.

En 2003, j’ai été recruté à Paris par la société Nalco pour ouvrir une filiale en Guinée équatoriale. J’ai personnellement mené les démarches de légalisation, représenté la société dans les forums nationaux, et proposé comme partenaire à 10 %. Mais j’ai été écarté au profit d’un proche du régime. Ce n’est pas seulement une injustice personnelle, c’est un exemple de la façon dont la dictature d’Obiang humilie ses citoyens et permet à des entreprises étrangères de bafouer nos droits.
Aujourd’hui, je poursuis Nalco en justice. Cette page documente toutes les étapes de ce combat.

Une affaire individuelle ? Non. Un modèle de domination systémique.

L’Affaire Nalco n’est pas seulement mon histoire. Elle incarne une logique implacable que le peuple équato-guinéen subit depuis l’indépendance : le contrôle absolu de toutes les richesses nationales par une seule famille, la famille Obiang, et l’exclusion systématique des citoyens compétents qui n’acceptent pas de se soumettre.

Le régime a tout verrouillé : pour travailler dans un secteur stratégique comme le pétrole, il faut prêter allégeance. Les Obiang sont présents comme associés dans presque toutes les entreprises pétrolières et parapétrolières. Ils s’arrangent pour que les nationaux qualifiés soient exclus, afin de permettre aux multinationales de travailler en toute illégalité, en échange de leur silence et de leur loyauté.

Quand j’ai été recruté en France, j’étais un ingénieur libre, formé, compétent. Quand j’ai commencé à montrer mon potentiel, à négocier pour l’entreprise, à représenter Nalco dans les forums, j’étais devenu dangereux. Refuser une offre directe du ministre pour travailler à son cabinet était vu comme une insulte à leur pouvoir.

Les représentants locaux de Nalco, Guy Denis et Lionel Israel, connaissant le système, m’ont sacrifié eux-mêmes sur un plateau. Ils ont offert ma place au régime, pour sécuriser leur implantation. Ils sont devenus les instruments de la répression à l’intérieur même de l’entreprise.

Mais j’ai gardé les preuves. Et maintenant, je parle.

Témoignages

Ce que les gens disent du livre

Ce livre m’a ouvert les yeux. Ce n’est pas seulement l’histoire de Raimundo, c’est l’histoire de millions d’Africains qui souffrent encore sous des systèmes corrompus soutenus par le silence international.

Lecteur anonyme, France

Counsel

Une lecture choquante et courageuse. Chaque page est un cri de justice, un appel à ne pas abandonner. Un livre qui n’est pas oublié.

Mbaye D.

Counsel

La France de Macron n’est pas seulement un témoignage politique, c’est une leçon de dignité. Raimundo nous montre comment la résistance peut naître de la douleur et devenir une proposition.

Claudia M.

Counsel

Une légitimité que personne ne peut effacer

Quand Nalco a refusé de m’associer, ils ont dit : “Tu n’as pas de légitimité politique”.

Voici la vérité :

  • Je suis fils d’un ingénieur agronome, formé par les Espagnols, devenu professeur d’agronomie coloniale, puis élu député démocratiquement lors de l’indépendance.
  • Mon père fut l’un des leaders du mouvement indépendantiste, victime des purges de Macías.
  • Moi, je suis revenu au pays comme ingénieur pétrochimiste, avec un projet : transformer les ressources naturelles de la Guinée équatoriale pour créer de l’emploi, de la valeur, et de la dignité.
  • J’ai refusé le clientélisme. C’est pour cela que j’ai été éliminé.

Face à ça, quelle est la légitimité d’Obiang ?
Un homme promu chef des armées par son oncle président… avant de le trahir et de le faire exécuter.

Cette dictature n’a ni légitimité historique, ni intellectuelle, ni populaire.
Et aujourd’hui, elle est complice d’une entreprise multinationale pour faire taire un ingénieur patriote

Mes deux actions en justice

Procédure devant le Conseil de Prud’hommes

Objet : faire reconnaître que j’étais employé par Nalco France, que mon contrat était irrégulier, et exiger mes salaires dus.

Tribunal saisi : Conseil de Prud’hommes de Bobigny

  • Date de dépôt : [à compléter]
  • Étapes clés :

    • Mise en demeure envoyée

    • Dossier transmis à Nalco USA

    • Dépôt de requête

    • [à mettre à jour au fil du temps]

  • Demandes :

    • Réintégration dans mes droits

    • Paiement intégral des salaires dus

    • Reconnaissance du lien d’emploi avec Nalco France

Procédure devant le Tribunal judiciaire

Objet : faire reconnaître mon statut d’associé naturel de Nalco Guinée équatoriale, obtenir les 10 % de parts qui m’étaient promis, et réparation des préjudices économiques.

Tribunal saisi : Tribunal judiciaire de Bobigny

  • Date de dépôt : [à compléter]
  • Documents clés déposés :

    • Requête introductive

    • Mémoire explicatif

    • Pièces justificatives (contrat, lettres, mails)

  • Demandes :

    • Reconnaissance en tant qu’associé naturel

    • 10 % des bénéfices cumulés

    • Indemnisation du préjudice moral et professionnel

Mes actions publiques en lien avec cette affaire

  • Lancement d’une pétition internationale de soutien

  • Création d’une vidéo-manifeste (bientôt en ligne)

  • Tribune en préparation pour les médias internationaux

  • Série d’articles sur LinkedIn et Twitter

  • Conférence publique prévue à [lieu] en [date]

Le sens politique de cette affaire

Lien avec MILIGE

Cette affaire n’est pas un simple litige commercial. Elle révèle une vérité plus large : celle d’un régime qui élimine ses cerveaux pour mieux servir les intérêts étrangers. Le fait que j’aie été écarté d’un projet que j’ai initié montre la stratégie d’appauvrissement intellectuel et de clientélisme entretenue par le régime Obiang depuis 1979.Cette affaire est aussi une pièce à conviction contre le régime. C’est pourquoi elle fait partie du dossier politique porté par MILIGE.
Visite le site milige

Télécharger et consulter

Mémoire explicatif

(PDF)

Requête judiciaire complète

(PDF)

Lettre de dépôt au tribunal

(PDF)

Briser le silence, répandre la vérité

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