Page de présentation de mon engagement

Homme Politique

Sur cette page, je décris mon parcours politique pour la liberté de mon peuple, la Guinée équatoriale. En effet, à mon retour au pays après mes études en France, je me suis retrouvé dans la situation de devoir choisir la voie à suivre, ayant pris la décision de ne pas adhérer au régime, j’ai alors été privé de ma profession.  Ayant fait l’expérience de l’oppression du peuple et de l’avenir sombre de mon pays à cause du mauvais gouvernement et de la dictature, j’ai décidé de retourner en exil, j’ai abandonné ma carrière d’ingénieur pétrolier.

Bref pragramme politique en 5 points

Voici les grandes lignes de mon programme politique pour mon pays, la Guinée équatoriale.

1-PACTE DE VIVRE ENSEMBLE

Ce que vous devez savoir

Pendant 46 années de régime continu de la dictature, Macias et Obiang ont brisé les fondements de notre nation avec la stratégie de diviser pour régner, sans être exhaustif:

  • La dictature a divisé les différents peuples de notre pays où le fait ethnique, tribal et régional est devenu un instrument de domination et de contrôle.
  • La dictature s’est incrustée dans la tradition chrétienne du peuple de Guinée équatoriale et contrôle les églises catholiques et protestantes. Elle a permis aussi l’installation de nombreuses sectes sur tout le territoire national.
  • La dictature a brisé la relation de l’Etat et du peuple. Le manque de libertés individuelles, les crimes commis par les deux dictatures, ont créé la méfiance et le ressentiment dans la population et des divisions de toutes sortes.

Nous vous proposons

Pour une coexistence pacifique et durable en Guinée équatoriale le parti CORED propose la signature d’un pacte de coexistence nationale composée de ces cinq points principaux:

1 / Le pacte pour la coexistence de tous les peuples de Guinée équatoriale: appeler les différentes forces politiques, les représentants de chaque groupe ethnique, les régions et les districts afin que, par le dialogue, le respect et le consensus nous aboutissions à signer un pacte de coexistence entre peuples de Guinée équatoriale et construire une nation en vertu de la règle de droit (voir le chapitre II de la justice et des institutions).

2 / Le pacte de coexistence entre l’État et le peuple : Il est nécessaire après avoir scellé le pacte de coexistence des peuples pour réconcilier l’Etat et les citoyens en redonnant une dignité au peuple équato-guinéen, dignité confisquée tout au long de cette période sombre de terreur politique institutionnelle. L’Etat équato-guinéen doit enquêter sur les crimes commis par les deux dictatures et initier des processus de conciliation, vérité, justice et réparation. Il ne s’agit pas de tenter une chasse aux sorcières pour prendre un nouveau départ, à cet effet, un comité composé de juges, représentants du peuple et des partis politiques sera formé.

3 / Le Pacte de coexistence pour la laïcité: la religion est une question d’intérêt public et devrait être positivée pour le bien commun. Compte tenu de l’utilisation négative qui a été faite de la religion pendant la dictature, le pacte pour une laïcité inclusive est une proposition pour un dialogue permanent avec les différentes confessions religieuses, afin de garantir le caractère laïc de la nation et réaffirmer le droit des groupes religieux à participer à la vie publique avec l’obligation constitutionnelle de la coopération entre l’état et les confessions religieuses, sans discrimination, avec la primauté du droit et de la souveraineté démocratique.

4 / Le pacte pour une unité nationale démocratique et républicaine: le maintien de l’unité politique et territoriale de la Guinée équatoriale, l’amélioration de l’intégrité des personnes et de toutes les origines qui composent notre peuple, afin que personne se sente dominé par l’autre. Cela exige  la gestion équilibrée en matière politique, économique, culturelle et administrative des six régions déjà établies.

5 / L’alliance de la mémoire historique: éduquer le peuple équato-guinéen dans la défense du système démocratique, en gardant la mémoire de l’histoire vraie des parents de l’indépendance de telle sorte que, à l’avenir, l’ombre de l’arbitraire politique ne reviennent plus jamais sur notre peuple, culture et patrie.

2-GOUVERNEMENT ET INSTITUTIONS

Ce qu’il faut savoir

La Guinée équatoriale n’a pas le fonctionnement minimal d’un état de droit. Le régime autoritaire, depuis l’indépendance à ce jour, est considéré comme la quatrième dictature mondiale la moins équitable. Les institutions sont seulement nominales et tous les postes clés sont sous le contrôle du président Obiang et de sa famille.

Le gouvernement et les institutions sont pléthoriques, le nombre élevé de postes ne répond qu’à une distribution clientéliste du pouvoir afin de maintenir un contrôle politique, pour exemple: un petit pays de moins de 800.000 H  dispose de deux vice-présidents, le second étant inconstitutionnel, un premier ministre, 2 vice-premiers ministres, 42 ministres, 18 vice-ministres, 23 secrétaires d’état. Un parlement composé de 100 députés et par ailleurs de 75 sénateurs dans la deuxième chambre.

Le pouvoir judiciaire n’est pas indépendant, le président Obiang suspend et nomme  les magistrats à volonté. Il n’y a pas de séparation des pouvoirs. Le parlement est uniquement dédié à ratifier les décisions du dictateur et de sa famille.

L’armée n’a plus d’officiers militaires de haut rang attestés, en application de la loi ils sont nommés sans liens avec leurs qualifications, seuls les liens de parenté avec le clan et les collaborateurs d’Obiang comptent.

Ce que nous proposons

 Pour veiller à ce que la nouvelle nation équato-guinéenne soit garante des libertés individuelles comme de la liberté d’expression, de presse et d’associations, la bonne gouvernance doit mettre fin au favoritisme et à la corruption, avec le rétablissement et la création d’institutions fortes et pérennes :

1 / Reconfiguration des institutions: le Parti CORED propose, sur la base d’une  « philosophie pragmatique » de bonne gouvernance, d’utiliser les mécanismes juridiques tels que la modification de la constitution et l’entreprise de réformes structurelles dans l’administration, au sein du gouvernement, tant sur le plan de l’adaptation du nombre et des structures sociales, institutionnelles nationales que dans la dimension territoriale de la République de Guinée équatoriale.

2 / Gouvernement: Pour le parti CORED, l’idéal pour notre système serait un régime S-présidentielle, dans lequel le président en plus d’être le chef de l’Etat, serait à proprement parler, le chef du gouvernement avec un premier ministre responsable des mises en œuvre devant le Président, devant rendre compte de façon démocratique vers le parlement. Le Président de la République préside le Conseil des ministres, dont le nombre au maximum ne doit pas dépasser quatorze.

3 / Parlement: Le parti CORED à l’intention de revenir à un parlement monocaméral et appeler l’assemblée nationale à la proposition des lois par vote ainsi que la nomination des magistrats et le contrôle du gouvernement.

4 / Justice: démantèlement du système judiciaire actuel avec une mise à jour adaptée à la réalité et à la dimension territoriale. Nous défendrons avec grande conviction le respect et l’indépendance du pouvoir judiciaire seulement compatible avec l’esprit démocratique que cela suppose. Il faut donc rationaliser la structure organisationnelle de la magistrature en conformité avec la répartition territoriale de notre pays afin d’accélérer la performance efficiente et efficace des services juridiques pour les citoyens. Par conséquent, l’organisation du pouvoir judiciaire sera façonnée sur trois niveaux de base de pouvoir et de décision: 1) Conseil général du pouvoir judiciaire. 2) Cour constitutionnelle, la Cour et la Haute Cour. 3) Cours provinciales

5 / Forces de sécurité Nationale, sera composée de trois entités: Les forces armées et de sécurité intérieure, les forces de l’ordre public, les services de renseignement. Le président de la république est le chef des Forces de la sécurité nationale, il nomme  un ministre des forces armées et de sécurité. Pour la formation du nouveau ministère il sera procédé ainsi: désarmement de toutes les factions contrôlées par Obiang, sa famille et ses agents. Recensement de tous les services avec l’évaluation et l’identification de profils et de niveaux. Le rejet de tous les officiers supérieurs qui ont été promus sans mérite militaire avec patronage ou liens de parenté avec le dictateur et ses associés.

3-DEVELOPPEMENT DURABLE ET RESTRUCTURATION ECONOMIQUE

Ce que vous devez savoir :

Selon le Rapport 2014 sur le développement humain des Nations Unies, la Guinée équatoriale a un PIB par habitant d’US $ 37,478.85, le meilleur classement de richesse d’un pays en Afrique et l’un des plus élevés au monde.

Il n’y a eu aucune diversification économique depuis plus de 25 ans d’exploitation pétrolière. La production de pétrole et de gaz, continue d’occuper 90% des exportations, tandis que les secteurs traditionnels tels que l’agriculture et la pêche sont complètement abandonnés. Le pays a été incapable d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Des entreprises nationales comme SONAGAS ou GEPETROL devraient être les promotrices du secteur industriel et d’affaires, au contraire elles ne fonctionnent pas et sont contrôlées par la famille régnante et affiliés, engagés dans leur capital détournés.
Les organismes gouvernementaux tels que les ministères de l’économie, des finances et les budgets ne fonctionnent pas non plus, par manque de compétences, manque de politiques économiques et fiscales fiables. Une corruption systématique, systémique et institutionnalisée.

Ce que nous proposons :

1 / Restructuration du cadre juridique et administratif: Restructuration d’un vrai ministère de l’économie et des finances, compétent, efficient et efficace. Tout développement économique sera soumis aux lois du développement durable: l’environnement, la sécurité et la protection de l’emploi.

2 / Le développement de l’énergie et du secteur minier: à travers le ministère des mines, de l’industrie et de l’énergie, l’état doit promouvoir les deux premières entreprises nationales qui sont GEPETROL et SONAGAS comme catalyseur de développement économique et commercial. La construction d’unités de production de raffinage du pétrole, le traitement et la distribution de gaz et d’électricité, à la fois hydroélectrique, solaire et par les biocarburants. Le secteur minier peut être ainsi amélioré en cohérence avec le plan de développement durable.

3/ Agriculture, pêches et forêts: L’autosuffisance alimentaire est notre grand défi dans le plan de développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Cela reste le premier secteur à fort potentiel pour la diversification économique dans notre pays, la Guinée équatoriale est une terre fertile, avec une réputation historique d’avoir produit le meilleur cacao du monde, une des zones de café de qualité supérieure et de climat favorable pour l’élevage des bovins et autres espèces. La situation spécifique du pays avec une grande zone marine permet d’exploiter d’importantes zones de pêche.

4 / Infrastructures: Une priorité sera mise sur les services urbains, tels que l’électricité, l’eau, la gestion des déchets et les transports publics. Développement des infrastructures de base, logements abordables et toute infrastructure de premiers besoins ainsi que le développement du transport maritime national et international.

5 / Services: Le développement du secteur des services dans le domaine de l’éco-tourisme ou d’affaires et des services financiers au niveau national et régional. Le secteur des services numériques est à développer immédiatement pour une économie d’avenir en commençant par des programmes de formations professionnelles intensifs.

4-POLITIQUE SOCIALE

Ce qu’il faut savoir

Selon le Rapport 2014 sur le développement humain des Nations Unies, la Guinée équatoriale a un PIB par habitant de 37,478.85 $, le plus haut classement de la richesse d’un pays en Afrique et l’un des plus élevés au monde pourtant les indicateurs sociaux sont internationalement les plus bas, 77% des personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 2 $ par jour. Le pays est classé 144 sur 187 pays sur l’indice de développement humain. En conséquence, la Guinée équatoriale a de loin la plus grande disparité, de tous les pays, entre richesse par habitant et indice de développement humain.

La stratégie du régime Obiang a été de laisser le peuple soumis dans la misère et l’ignorance: Le régime investit seulement 0,7% du PIB dans l’éducation, le niveau de formation est obsolète et très faible. L’Université de la Guinée équatoriale est seulement nominale, il n’y a pas d’écoles de formations professionnelles, ce qui entraîne un manque de personnels qualifiés dans tous dans les secteurs des couches supérieures.

Les jeunes, les femmes, les enfants et les personnes âgées représentent socialement les personnes les plus vulnérables souffrant de cette inégalité sociale.

Ce que nous proposons

1 / Bilan de la situation: Faire un recensement fiable de la population, pour des statistiques rigoureuses dans tous les paramètres ou indicateurs socio-économiques, avec le soutien des organisations internationales. Le programme social sera financé par le biais du Fond de développement social créé à cet effet.

2 / Offres d’emploi pour une vie digne: Afin d’encourager la création d’emplois, la médiation par un vaste programme de formation dans les secteurs économiques clés du projet immédiat de la diversification économique. Cela permettra aux personnes de pourvoir en première étape à leurs besoins de base avec la partie sociale correspondante.             Pour combattre la pauvreté, éradiquer la faim, l’état doit veiller à ce que les citoyens aient accès à l’énergie, aux denrées de base, à l’eau potable et à un logement décent accessible et assurer un salaire minimum pour tous les employés.

3 / Santé et sécurité sociale: Création d’un service de santé intégré pour tous les citoyens et un système de sécurité sociale qui garantit un droit fondamental aux assurés et à leurs familles. En ce qui concerne la santé, les investissements devront porter sur la rénovation et l’équipement des centres existants, en particulier toutes les infrastructures hospitalières et la construction d’autres équipements d’infrastructures nécessaires. Le gouvernement doit également demander l’assistance et aide  aux organisations internationales spécialisées et  pays amis, dans divers domaines et expertises. Un accent particulier sera mis dans la lutte contre les maladies endémiques, le paludisme, SIDA, tuberculose etc. Pour réduire la mortalité infantile et améliorer la santé maternelle. Le système de sécurité sociale accessible aux personnes ayant un emploi, doit garantir également un accès aux soins pour les personnes les plus vulnérables grâce à des partenariats.

4 / Éducation et formation: un plan d’actions doit être entrepris avec les organisations internationales compétentes et les pays amis pour effectuer une campagne de formation intense au sein des administrations. Lors de la planification du système éducatif doit prévaloir le principe de l’égalité des chances pour les couches les plus défavorisées de la population. Bien que tous les niveaux de l’éducation soient importants, une attention particulière doit être portée à la formation professionnelle. Des programmes et des modalités de formation seront élaborés en fonction des objectifs de développement économique. Le gouvernement investira dans la construction, l’équipement, la formation des enseignants.

5 / Concernant les femmes, les enfants et les personnes âgées: Un travail acharné pour l’élimination des inégalités entre les sexes dans les différentes strates sociales avec la promotion des femmes par l’éducation, la lutte contre la violence sexiste, la planification familiale pour lutter contre l’abandon des enfants par les jeunes filles mères, la prostitution juvénile, la pauvreté chez les femmes, avec un renforcement accru de la formation et de l’accompagnement. Une attention particulière sera également accordée à la protection des enfants et des personnes âgées, car elle renforcera les partenariats et les liens sociaux.

5-POLITIQUES ÉTRANGÈRES

Ce qu’il faut savoir

La Guinée équatoriale était un pays largement méconnu au niveau international avant l’exploitation du pétrole. Le président Obiang, au pouvoir depuis 1979, a décidé d’utiliser ces vastes ressources financières pour rester au pouvoir en adoptant une politique internationale de favoritisme économique et institutionnel et assainir son image. Pour cela il cherchait:

  • A Gagner un respect sur l’apparence dans ses relations avec les dirigeants internationaux ou au moins empêcher les attaques externes faisant obstacles pour s’ouvrir aux pays influents et laissant leurs entreprises participer à l’exploitation des ressources.
  • Influer sur l’Union africaine avec les grandes causes d’injustices en tant que chef panafricaniste, anti-occidental, exigeant une autre légitimité du continent sur de nombreux aspects comme le retrait des pays africains à la CPI, l’organisation d’événements majeurs: en quatre ans d’Union africaine deux sommets organisés en Guinée équatoriale.
  • Se placer en tant que leader notoire le plus généreux en dons ou prix internationaux, comme le Prix UNESCO Obiang Guinée équatoriale pour les sciences de la vie.
  • Montrer les progrès du pays avec la construction de grandes infrastructures, l’investissement massif dans la communication médiatique et création de médias télévisuels comme Africa24.

Bien que cette politique a été efficace pour sa continuité au pouvoir, car il a été entouré par un réseau de lobbies occidentaux et africains puissants, Obiang se vantant d’être reçu par les plus grands, la réalité est que tous ces efforts ont été un échec retentissant dans la politique internationale menées par son régime, sur deux aspects principaux:

  • Le manque d’ouverture, la répression politique constante, la corruption et la stratégie consistant à garder la population dans la misère et l’ignorance.
  • Les problèmes juridiques de son fils, Teodoro Nguema Obiang, héritier présumé du régime.

Ce que nous proposons

Recouvrer l’image, la crédibilité et la confiance que le pays et ses citoyens ont perdu à l’étranger, à cause d’une politique incohérente que nous venons de décrire, cela  suggère:

1 / Missions Diplomatiques : Restructuration et réforme de toutes les missions diplomatiques, nomination de diplomates et personnels compétents, attachés à la défense de notre politique et en charge de rétablir la confiance perdue de nos citoyens nationaux et expatriés.

2 / Environnement : Une position internationale cohérente sur la protection de l’environnement et la conservation de la faune et la flore.

3 / Organismes et Institution Internationales : Assumer de façon responsable les droits et obligations applicables à la Guinée équatoriale en tant que membre de l’ONU, l’UA et pays associé à l’Union européenne en vertu de la Convention des pays ACP, adhérer à tous les traités de paix, du respect des droits de l’homme, de promotion de la démocratie.

4 / Révision des limites territoriales : Dans le cadre de l’UA, mise en conformité des relations avec les républiques sœurs et voisines du Cameroun, Gabon, Nigeria et Sao Tomé-et-Principe et ce avec le traité de Paris de 1900, les frontières définitives de la République de Guinée équatoriale et les limites de ses eaux territoriales, l’incertitude actuelle ayant été causée par la politique étrangère folle de Macias et Obiang Nguema.

5 / Politique d’immigration: Définir une politique d’immigration cohérente par la signature d’accords avec les pays frères, notamment en Afrique, pour mettre fin à la violation des droits de l’homme à l’encontre des immigrants, en particulier Africains.

Interviews

Rencontres