Le 15/10/2015 a été publié, sur le site officiel du gouvernement de Guinée Equatoriale, un démenti à propos d’informations données par de pseudo-opposants pendant une conférence de presse à Paris, concernant une liste de 314 assassinats politiques attribués au régime Obiang.
Il est inutile pour la CORED parti politique de polémiquer sur cette information et les échanges qui en découlent. Le seul élément que nous retenons est, encore une fois, la confusion créée intentionnellement lors de ces communications avec notre mouvement d’opposition dénommé CORED.
Nous rappelons une fois de plus que la CORED est bien un parti politique, les personnes qui se sont exprimées à Paris lors de la conférence de presse mentionnée ont été exclues de notre mouvement. Aujourd’hui, certaines de ces personnes, comme Salomon Abeso Ndong, utilise le sigle « Coalition CORED » en dissidence de notre parti politique. Allié à présent à Severo Moto, ces personnes forment un groupe qui tente désespérément des « coups médiatiques » dont le seul but est de discréditer la véritable opposition en exil. Le démenti publié sur le site gouvernemental reprend point par point la confusion volontaire à propos de notre mouvement politique.
Nous rappelons donc aujourd’hui et avec force, aux opposants réels, au gouvernement de Guinée Equatoriale, que le véritable combat engagé est d’obtenir pour l’année 2016 des élections présidentielles libres, indépendantes, garanties par des instances internationales. Cet objectif a été clairement défini dans notre « déclaration de Madrid » en 10 points et transmise au gouvernement Obiang.
La CORED parti politique n’a que faire de présumées accusations contre le gouvernement Obiang. Par contre, nous faisons comme habituellement le constat critique objectif qui intéresse réellement les citoyens équato-guinéens dans leur vie quotidienne, à savoir :
– Situation économique catastrophique après plusieurs décennies de gestion des ressources pétrolières.
– Etat de corruption généralisé et connu autant par les équato-guinéens que de la communauté internationale.
– Etat de droit complètement bafoué par une oligarchie familiale
– Atteinte permanente aux droits de l’homme, situation dénoncée de manière récurrente par les instances internationales.
– Absence de liberté de la presse, de vie culturelle et sociale, de liberté d’associations.
– Mépris des forces d’opposition dans un système sclérosé par la dictature.
– Impossibilité factuelle d’aller vers une vraie transition démocratique.
Voilà en résumé quelques points qui sont l’enjeu du véritable combat que mène la CORED parti politique, combat qui s’effectue en dehors du « cirque médiatique » auquel se livrent un pseudo-groupe d’opposition et le gouvernement de Guinée Equatoriale par communiqués interposés.
Ce rappel afin de mobiliser toutes les énergies vives, celles de la diaspora, des citoyens équato-guinéens, des instances internationales, autour des vrais enjeux politique et non pas de diversions qui n’ont rien à voir avec l’avenir de la Guinée Equatoriale.